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  • 27 oct.
  • 4 min de lecture

27 octobre 2025


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Après deux jours de pourparlers à Kuala Lumpur, la Chine et les Etats-Unis sont parvenus à un consensus de base sur les arrangements visant à traiter leurs préoccupations commerciales respectives. Ce qui reflète une volonté commune de promouvoir un développement sain, stable et durable de leurs relations économiques et commerciales, malgré des turbulences constatées ces derniers temps.


Les pourparlers de Kuala Lumpur ont marqué le dernier cycle de négociations économiques et commerciales sino-américaines, suite à celles de Genève, de Londres, de Stockholm et de Madrid. Au cours du dernier mois environ depuis les négociations de Madrid, les relations économiques et commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ont connu des turbulences et fluctuations. Dans ce contexte, ces discussions à Kuala Lumpur ont suscité l’attention du monde entier.


Samedi et dimanche, guidées par les importants consensus atteints par les deux chefs d’Etat lors de leurs conversations téléphoniques depuis le début de l’année, les équipes économiques et commerciales de la Chine et des Etats-Unis ont eu des échanges de vues francs, approfondis et constructifs sur des questions commerciales et économiques importantes d’intérêt mutuel.


Les discussions ont notamment porté sur les mesures américaines prises au titre de l’article 301 à l’encontre des secteurs maritime, logistique et de la construction navale de la Chine, la prorogation de la suspension des tarifs douaniers réciproques, la coopération en matière des droits de douane et d’application de la loi liée au fentanyl, le commerce des produits agricoles et le contrôle des exportations. Les deux parties ont mené des discussions constructives sur les solutions permettant de répondre de manière appropriée aux préoccupations de chacune, avant de parvenir à un consensus de base. Elles ont convenu d’élaborer les détails spécifiques et de suivre les processus d’approbation internes de chacune.


Selon des analystes, cette atteinte du consensus sur fond de turbulences démontre que la Chine et les Etats-Unis peuvent trouver des solutions lorsqu’ils travaillent dans la même direction.


L’essence des relations économiques et commerciales sino-américaines réside dans le bénéfice mutuel et les résultats gagnant-gagnant. Les deux pays ont tout à gagner à coopérer et tout à perdre à s’affronter. Ils partagent de nombreux intérêts communs et disposent d’un vaste champ de coopération. Leurs relations sont complémentaires et mutuellement bénéfiques dans le domaine économique et commercial. En tant que deux plus grandes économies au monde, les deux pays entretiennent des échanges économiques et commerciaux importants en termes d’ampleur, riches en dimensions, et qui impliquent divers acteurs. Il est tout à fait normal qu’il existe des divergences.


Néanmoins, s’agissant des divergences et des frictions économiques et commerciales, les deux parties devraient respecter les principes du respect mutuel, de la coexistence pacifique et de la coopération mutuellement bénéfique, mener un dialogue et des consultations sur un pied d’égalité, et trouver des moyens de répondre de manière appropriée aux préoccupations de chacune. Car le maintien d’un développement stable des relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis servait les intérêts communs des deux pays et de leurs peuples, et répondait aux attentes de la communauté internationale.


Les guerres tarifaires et commerciales ne sont dans l’intérêt d’aucune des parties. La Chine, toujours avec une approche responsable, s’en est tenue à la position fondamentale : résoudre les différends par le dialogue et la consultation. C’est ainsi qu’elle a engagé plusieurs cycles de consultations économiques et commerciales avec les Etats-Unis. Ces négociations ont abouti à plusieurs consensus, ce qui a joué un rôle positif dans la stabilisation des relations économiques et commerciales bilatérales.


La préservation des résultats durement acquis dans le cadre des consultations économiques et commerciales sino-américaines nécessite des efforts conjoints de la part des deux parties. Depuis les négociations économiques et commerciales sino-américaines tenues à Genève en mai dernier, la Chine a strictement respecté les accords conclus lors de multiples conversations téléphoniques entre les deux chefs d’Etat. Elle a fidèlement et sincèrement mis en œuvre les résultats des négociations économiques et commerciales, et soigneusement préservé les relations de coopération économique et commerciale sino-américaines relativement stables et durement acquises.


Par contraste, avant les discussions de Madrid, la partie américaine avait imposé des sanctions à de nombreuses entités chinoises dans divers secteurs, notamment les semi-conducteurs, les biotechnologies, l’aérospatiale et la logistique commerciale. Cela s’ajoutait à une série de restrictions économiques et commerciales et de mesures de répression déraisonnables imposées précédemment par les Etats-Unis. Avant ces pourparlers à Kuala Lumpur, des turbulences et fluctuations ont été constatées dans les relations économiques et commerciales sino-américaines, ce que la Chine ne souhaite voir.


A cet égard, la partie chinoise a exhorté la partie américaine à travailler avec elle dans le même sens, à mettre en œuvre les consensus importants dégagés entre les deux chefs d’Etat, ainsi que les acquis des négociations commerciales bilatérales tenues cette année, à renforcer la confiance mutuelle, à gérer les divergences, à élargir la coopération mutuellement bénéfique, et à promouvoir les relations économiques et commerciales sino-américaines à un niveau supérieur. La partie américaine, quant à elle, s’est dite disposée à travailler avec la Chine dans un esprit d’égalité et de respect afin de régler de manière appropriée les divergences, d’approfondir la coopération et de promouvoir un développement commun.


A l’heure actuelle, la croissance économique mondiale reste atone. Travailler ensemble dans un esprit de solidarité est la seule voie à suivre, tandis que le protectionnisme revient à boire du poison pour étancher sa soif. Bien que de nombreuses divergences, des solutions peuvent toujours être trouvées grâce à des dialogues continus.


Les pourparlers de Kuala Lumpur ouvrent de nouvelles perspectives. Les deux parties ont convenu de mettre en valeur leur mécanisme de consultations économiques et commerciales et de maintenir une communication étroite sur leurs préoccupations respectives dans les domaines économique et commercial. Elles se sont également engagées à promouvoir un développement sain, stable et durable de leurs relations économiques et commerciales. Cette volonté commune de travailler de concert permettra de profiter aux peuples des deux pays et de contribuer à la prospérité mondiale.

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